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William : Juriste bilingue anglais chez OPPO

Pouvez-vous me décrire votre parcours professionnel ?

Moi j’ai commencé en France, licence à Sciences Po Dijon, ensuite je suis parti à Boston faire un master de sciences politiques et ensuite je suis parti à Manchester faire un master de Droit des Affaires Internationales et Commerce International, puis un LEM.

Comment avez-vous été recruté par OPPO ?

J’avais postulé à une annonce MisterBilingue via Linkedin. J’ai eu un premier entretien chez vous, avec Léa. Ensuite, j’ai eu un deuxième entretien RH chez OPPO. Puis un troisième entretien avec les présidents de la société et un cas pratique avec une experte.

Qu’en avez-vous pensé de l’accompagnement par MisterBilingue ?

Génial. Léa semblait être solaire. C’était vraiment très intéressant. Elle a fait le nécessaire pour avoir de mes nouvelles. Elle m’a coaché aussi de temps à autres, et surtout pour le cas pratique, j’ai même été étonné du dernier entretien. Puis, Léa m’a appelé deux semaines après pour savoir comment s’était passé mon onboarding. Donc top, top top, top.

Avez-vous remarqué des différences entre l’Angleterre et la France dans le monde du travail ?

En Angleterre j’ai travaillé en tant que stagiaire. C’est l’université qui, en fonction de son degré de notation, peut recevoir beaucoup ou pas beaucoup de cabinets d’avocat directement sur place, en meeting avec les étudiants. Donc on a un certain privilège d’avoir des avocats avec qui on pourrait potentiellement discuter. C’est une présélection totalement informelle. Il était question qu’ensuite je postule chez Hogan, à Paris, car j’avais rencontré deux associés français à Londres. Les stages en Angleterre c’est beaucoup plus précaire : il n’y a pas de contrat, c’est vraiment de l'oral, avec des missions temporaires. Moi, par exemple, je distribuais des flyers. C’est des jobs étudiants à 100 ou 200 euros par mois.

Le mode de recrutement en Angleterre est-il différent de celui en France ?

De manière générale et globale, en Angleterre c’est effectivement basé sur les notes dans un premier temps, mais ça va être aussi l’expérience, la manière dont on va pouvoir se différencier via différentes expériences et engagements. C’est pour ça que dans les universités, on retrouve une multitude d’activités qui vous permettent de développer vos qualités personnelles. C’est typiquement quelque chose qu’on retrouve beaucoup en Angleterre, en commun avec les US, et qu’on verra très peu en France.

Avez-vous rencontré des difficultés pour trouver votre premier emploi en France ?

Le premier CDI est forcément difficile à avoir, parce qu’on a quand même une certaine réticence. Là encore il y a une potentielle différence entre le système anglo-saxon et français : (en France) on va avoir typiquement des entreprises qui ne veulent pas prendre en compte les stages dans l’expérience. Je trouve personnellement dommage de ne pas prendre en compte des expériences qui sont, à mon sens, tout à fait valables. En Angleterre, c’est plutôt le contraire. Ça a même du grain à moudre dans votre dossier, on encourage les étudiants à s’engager dans différentes associations, à essayer de faire valoir non seulement la partie stage en relation avec votre projet professionnel, mais juste à essayer de voir d’autres axes, pour avoir plusieurs cordes à son arc. Ce qui n’est pas forcément mis en valeur en France, et c’est un peu regrettable.

Par la suite, y a-t-il eu d’autres complications dans votre recherche d’emploi ?

Avant OPPO, oui. Sans surprise, dû au COVID. À un certain moment je me suis dit, mince, j’ai 30 ans, j’ai du mal à trouver. Ça a été très très compliqué, malgré le fait que j’ai eu des entretiens, ce n'était pas gagné d’avance. En dehors de ça, j’ai pas eu particulièrement de mal à trouver un travail. J’ai toujours essayé de maximiser mes compétences et qualités. Il fallait que je mise sur une boîte à l'international pour pouvoir mettre à profit ma double culture.

Dans la vie de tous les jours, remarquez-vous des différences entre l'Angleterre et la France?

Oh oui, oui. La première qui me vient à l’esprit, c’est l’ouverture d’esprit. Les anglais sont bien connus pour ça. On a une acceptation de la différence : on paie la différence, on veut de la différence ! Il y a une inclusion de la différence qui est beaucoup plus intéressante en Angleterre qu’en France. Après, ça peut être une qualité comme un défaut, je ne vais pas non plus cracher dans la soupe. Mais, encore une fois, on a effectivement une inclusion de la différence en Angleterre qui est beaucoup plus imprégnée. Le culturalisme c’est quelque chose qui est déjà ancré dans toutes les sociétés en Angleterre depuis un moment. En France, ça c’est toujours en marche. C’est déjà bien mis en place, mais pas encore tout à fait stable.

Comptez-vous rester en France ?

Je ne regrette pas du tout d’être allé à l’étranger, j’en suis même très content et j’encourage tout le monde à le faire. Mais arrive un temps où j’ai envie de me poser. Ça coûte énormément d’aller à l’étranger. C’est-à-dire que vous perdez votre cercle familial, votre cercle amical, il faut tout reconstruire, ça nécessite énormément d’efforts à ce niveau-là. Et c’est vrai qu’aujourd’hui, je ne serais pas forcément prêt à le faire, mais, si j’ai une proposition professionnelle intéressante, j’y réfléchirai. Le deuxième côté personnel c’est que j'ai perdu papa l’année dernière. Donc j’essaie d’être proche de ma famille le plus possible et partir à l’étranger ce serait entrer en contradiction avec ça.

En somme, êtes-vous content de votre poste actuel ?

Oui, oui, oui. Il y a juste un gap culturel, mais dans l’ensemble je suis très content.

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